Quand la nourriture devient évasion

Nous sommes nombreux à nous demander « Pourquoi je mange sans faim ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à m’arrêter de manger quand je n’ai plus faim ? »

Ces interrogations suscitent beaucoup d’incompréhension, de désarroi, de culpabilité, de honte, de tristesse.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous pouvons manger sans faim :

– sous le coup d’une émotion.

– par habitude ou par ennui.

– par envie, parce que « c’est trop bon ».

– par stress.

– pour faire plaisir à la personne qui a cuisiné, parce qu’on n’ose pas dire non.

– pour ne pas jeter les restes, par peur du gaspillage.

Une émotion : Kézako ? Selon Le Robert, une émotion est un état affectif intense, caractérisé par des troubles divers (pâleur, accélération du pouls…).

L’alimentation émotionnelle est le fait se nourrir sans réelle faim mais sous le coup d’une émotion, pour l’enfouir, la faire taire, l’étouffer, lui éviter de s’exprimer d’une façon incontrôlable ou qui nous fait peur, pour combler un vide ou bien tout autre raison qui nous appartient, le plus souvent de façon inconsciente. Nous mangeons pour ne pas avoir à ressentir certaines émotions.

Nous n’avons généralement même pas le temps de détecter consciemment cela. Notre organisme ressent la tension interne et préfère l’étouffer avec la nourriture, la faire taire avant que celle-ci ne prenne trop de place et que les émotions ne soient plus supportables.

Chez certaines personnes, l’alimentation émotionnelle peut même s’apparenter à une transe alimentaire.

Manger est un moyen de ne pas avoir à écouter ses ressentis. C’est comme une stratégie d’évitement : au lieu de regarder ce que mes émotions ont à me dire, je dévie mon attention pour regarder ailleurs.

Nous choisissons la nourriture car elle est à notre portée, en abondance dans notre pays et le regard que notre société pose dessus est plus tolérant que celui posé sur le tabac, l’alcool ou les drogues par exemple.

Lorsque nous nous apprêtons à manger et mangeons, nos pensées sont occupées par ce que nous sommes en train de faire. Nous portons notre attention sur le choix des aliments dont nous avons envie, la façon dont nous allons les préparer et les manger. Des réflexions en sus peuvent s’ajouter comme « Qu’est-ce que je suis en train de faire ? », « J’en ai marre », « Je ne contrôle plus rien ». Toutes ces phrases et actions sont autant de subterfuges qui nous détournent de notre centre : ce que nous sommes en train de ressentir et ce que nos émotions ont à nous dire.

L’acte de manger nous permet de nous sentir apaisé instantanément mais aussi de nous déconnecter de nous-même, de notre présent, de notre environnement. Le cercle vicieux s’installe car tant que ces émotions et ressentis ne sont pas écoutés, ils reviendront se faire entendre et nous risquons de perpétuer cette suralimentation.

Chacune de nos émotions peut nous pousser à manger dès lors qu’on n’a pas envie de la ressentir car trop inconfortable.

Quelles émotions mangeons-nous ?

Certaines émotions reviennent principalement : le stress, l’ennui, la tristesse, la peur du vide, l’insatisfaction, la frustration ou encore l’impatience. Cela peut être également la joie ou le bonheur trop difficile à ressentir.

A la suite, la culpabilité et la honte sont souvent ressenties par les personnes souffrant d’alimentation émotionnelle. La honte porte uniquement sur qui on est alors que la culpabilité porte sur ce qu’on a fait.

L’alimentation émotionnelle nous apporte un sentiment illusoire et éphémère de sécurité.

Je vous rassure, il est possible de sortir de celle-ci, d’apprendre à gérer différemment les émotions qui nous envahissent.

Plus nous projetons des situations, plus nous nourrissons notre cerveau et notre corps avec des émotions. La plus commune reste le stress qui découle d’un sentiment de peur par anticipation. Si ces projections sont répétées, notre corps ne peut pas se reposer, il est constamment sous tension. Afin de pouvoir supporter toute cette charge émotionnelle, nous allons chercher consciemment ou inconsciemment un moyen de nous apaiser : manger en fait partie.

De plus, des recherches empiriques mettent en évidence le fait que nous mettrions inconsciemment des couches de gras aux endroits où nous nous sentons faibles, là où la vie nous fait peur, pour nous protéger de l’insécurité.

Travailler sur l’alimentation émotionnelle permet différentes choses :

L’alimentation émotionnelle, les pulsions alimentaires sont l’arbre qui cache la forêt. Elles sont là pour nous indiquer que quelque chose ne va pas. Il faut travailler plus en profondeur, en douceur.

Comprendre pourquoi il y a une dichotomie entre ce que vous souhaitez (perdre du poids) et votre quotidien (l’alimentation émotionnelle).

Ne plus être une mangeuse compulsive mais une mangeuse libre.

Redevenir maître de votre alimentation, de votre vie et perdez du poids naturellement, en cessant la suralimentation émotionnelle. Retrouver ses sensations de faim, de satiété, écouter les vrais besoins de notre corps, et non les besoins de nos émotions.

Il n’y a pas de remède miracle mais autant de solutions que d’individus. Je vous guide sur ce chemin, pas à pas, marche après marche, dans la construction de votre propre cadre, juste pour vous, aussi bien en terme de plaisir que de bien-être mental et physique, un chemin vers la connaissance de soi-même.

Patience et persévérance sont les maîtres mots.

Le pouvoir est en vous, je vous aide à retrouver la voie pour le reprendre.

Avec toute ma bienveillance…

Une autre approche du poids,
Une autre approche de soi.